Un million de Français remplissent chaque année leur carnet avec un rendez-vous improbable : partir chasser, encadrés par l’Office français de la biodiversité. On l’oublie parfois : ce loisir codifié ne laisse aucune place à l’improvisation. Unique condition pour (r)entrer : un permis en règle, l’assurance souscrite, la validation actualisée chaque saison. Mais, avant de vous lancer au petit matin dans la brume des sous-bois, il faut comprendre les termes du débat. Deux notions ressortent tout de suite : l’action de chasse et la journée de chasse. Voici matière à y voir net.
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Action de chasse : définition
Oubliez l’image du sésame occasionnel lancé au hasard d’une conversation : l’action de chasse s’ancre dans la durée. Elle scelle un vrai pacte entre le chasseur et le détenteur du territoire. Ce statut permet d’accéder à tout un éventail de pratiques ; c’est un engagement pour ceux qui veulent vivre la saison d’un bout à l’autre. Voici les principales formes proposées dans la majorité des cas :
- la chasse à l’approche
- la chasse à courre
- la chasse à l’affût
- la chasse en battue
Chaque saison s’organise selon un planning établi à l’avance : la date, le lieu, tout est fixé de manière précise. Une fois les formalités bouclées, une cotisation acquittée et les règles respectées, le chasseur rejoint officiellement le cercle des « actionnaires » pour la période choisie. Parfois, cet actionnaire peut inviter un proche ou une connaissance à venir tenter l’expérience, histoire de faire découvrir le terrain et l’ambiance avant de s’engager plus longtemps.
Trouver la bonne opportunité, comparer les offres ou simplement explorer des territoires différents n’a jamais été aussi simple : le plus grand choix d’actions de chasse en France permet désormais de filtrer par région, type de chasse ou formule, selon ses attentes et son budget.
Les modalités de l’action de chasse
Prendre part à une action de chasse oblige d’abord à présenter un permis valide, une assurance à jour, et la preuve du règlement de la participation annuelle. Le montant diffère d’une société à l’autre, souvent ajusté selon la notoriété du territoire ou encore l’organisation locale. C’est le président de la société de chasse qui fixe ce montant, chaque saison.
Avant de se décider, il vaut la peine d’étudier attentivement les modalités : chaque programme mentionne ses règles internes, les types de chasse accessibles, et le calendrier des sorties. Prendre le temps de comparer ces offres évite les mauvaises surprises au moment d’enfiler ses bottes.
Action de chasse et journée de chasse : quelles différences ?
Toute la différence tient dans la fréquence et l’engagement personnel. Opter pour une journée de chasse équivaut à acheter son droit de participer à une seule sortie, à une date précise. L’action de chasse, elle, offre une porte grande ouverte sur toute la saison, avec une participation régulière sur le même territoire. Dans les deux formules, la réglementation, les droits d’accès et les consignes à respecter restent incontournables.
Chacun ajuste alors sa pratique : un jour pour s’essayer, une saison pour approfondir, mais toujours une manière unique d’habiter la nature et de renouer avec un patrimoine. Entre la tentation du one-shot et la fidélité saisonnière, la passion trouve sa cadence personnelle. La vraie aventure commence le jour où l’on pose le pas sur un territoire qui, finalement, ne s’offre jamais totalement, mais s’apprivoise petit à petit, au rythme des choix et des rencontres.

