Quelle est la caractéristique d’un logiciel libre ?

4- Certaines fonctionnalités Nous définirons les caractéristiques du logiciel libre en montrant les deux principales oppositions au logiciel privateur. 1. Le droit principal est celui du consommateur/utilisateur par opposition à celui du fournisseur. C’est le contraire du modèle propriétaire. En effet, les améliorations font suite à des commentaires, des problèmes, des ajouts ou même de l’intérêt des consommateurs. Il s’agit donc d’un système réactif et non proactif comme dans le cas d’un logiciel propriétaire conçu en circuit fermé et qui laisse donc moins de place aux idées et aux conseils des utilisateurs. Souvent, avec un logiciel privateur, le client doit se conformer aux changements et à la bonne volonté de l’éditeur qui peut fréquemment modifier la présentation et les habitudes d’appel de fonctions (localisation dans les menus, reclassement dans d’autres catégories,…). Le logiciel libre offre une plus grande continuité en ce qui concerne l’utilisation des fonctions. 2. Vous avez le droit de faire ce que vous voulez avec l’application, de l’adapter et de la redistribuer. 5. Utilisation licences Dans le cadre juridique actuel, la licence sous laquelle un programme est distribué définit exactement les droits détenus par ses utilisateurs. Par exemple, dans la plupart des programmes propriétaires, la licence supprime les droits de copie, de modification, de prêt, de location, d’utilisation sur plusieurs machines, etc. En fait, les licences indiquent généralement que le propriétaire du programme est la société qui le publie et que l’entreprise ne vend que des droits restrictifs d’utilisation du logiciel. 6. Licences gratuites Dans le monde du logiciel libre, la licence sous laquelle un programme est distribué revêt également une importance capitale. Il est à noter que même dans le cas de licences libres, l’auteur du programme reste le propriétaire. Seule la licence est accordée. Habituellement, les conditions énoncées dans les licences de logiciels libres sont le résultat d’un compromis entre plusieurs objectifs qui sont, dans un certain sens, contradictoires. Parmi ces conditions, on peut citer :

  • — garantir certaines libertés fondamentales (redistribution, modification, utilisation) aux utilisateurs ;
  • — assurer certaines conditions imposées par les auteurs (citation de l’auteur dans des œuvres dérivées, par exemple) ;
  • — veiller à ce que les œuvres dérivées soient également des logiciels libres.

Les auteurs peuvent choisir de protéger leurs logiciels avec différentes licences en fonction du degré auquel ils souhaitent atteindre ces objectifs et des détails qu’ils veulent garantir. En fait, les auteurs peuvent (s’ils le souhaitent) distribuer leurs logiciels sous différentes licences via différents canaux (et différents prix). Ainsi, l’auteur d’un programme choisit généralement très soigneusement la licence sous laquelle il sera distribué. Et les utilisateurs, en particulier ceux qui redistribuent ou modifient le logiciel, doivent étudier attentivement sa licence. Heureusement, bien que chaque auteur puisse utiliser une licence différente pour ses programmes, le fait est que presque tous les logiciels libres utilisent l’une des licences habituelles (GPL, LGPL, artistique, BSD, MPL, etc.), parfois avec de légères variations. À simplifient encore plus les choses, les organisations récemment émergées ont défini les normes qu’une licence logicielle doit avoir pour être qualifiée de licence de logiciel libre. Le projet GNU fournit une définition du logiciel libre qui est souvent utilisée pour choisir entre des licences libres réelles et fausses. Les différences entre les licences libres résident généralement dans l’importance que l’auteur accorde aux points suivants :

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  • — Protection des caractères ouverte : certaines licences exigent que le redistributeur conserve la même licence que la licence originale, et donc les droits du destinataire sont les mêmes (que le logiciel soit reçu directement de l’auteur ou d’un tiers intermédiaire).
  • — Protection des droits moraux : dans de nombreux pays, la législation protège certains droits moraux, tels que la reconnaissance de l’auteur. Certaines licences offrent également une protection à ce niveau, ce qui permet de contourner certaines lois locales.
  • — Protection de certains droits de propriété : dans dans certains cas, l’auteur original (celui qui a créé le logiciel à l’origine) dispose de certains droits supplémentaires qui, dans un certain sens, sont une sorte de droits de propriété.
  • — Compatibilité avec les licences propriétaires : certaines licences sont conçues de manière à être totalement incompatibles avec le propriétaire du logiciel. Par exemple, ils peuvent interdire la redistribution de tout logiciel résultant d’un mélange de logiciels couverts par la licence et de logiciels propriétaires.

  • — Compatibilité avec d’autres licences libres : certaines licences libres ne sont pas compatibles entre elles, car les conditions de l’une ne peuvent pas être remplies si les conditions imposées par l’autre sont remplies. Dans ce cas, il est généralement impossible de mélanger des parties de code provenant d’un logiciel avec des licences incompatibles.

Voici les licences les plus connues et les plus utilisées sur lesquelles la majorité des autres licences sont inspirées : BSD (Berkeley Software Distribution). La licence BSD couvre, entre autres, les versions des distributions de *BSD (Berkeley Software Distribution). Il s’agit d’un bon exemple de licence « permissive » qui n’impose pratiquement aucune limite à ce que l’utilisateur peut faire avec le logiciel, y compris la facturation des distributions binaires aux clients, sans obligation d’inclure le code source. En résumé, les redistributeurs sont autorisés à faire presque n’importe quoi avec le logiciel, y compris l’utiliser pour des logiciels propriétaires. Les auteurs veulent seulement que leur travail soit identifié. Dans un certain sens, cette restriction fournit aux auteurs une certaine quantité de marketing gratuit (car cela ne coûte pas d’argent). Il est important de noter que ce type de licence n’inclut aucune restriction pour garantir que les améliorations futures du logiciel restent ouvertes. Cette licence se trouve en annexe. GPL (licence publique générale GNU). La GPL a été soigneusement conçue pour promouvoir la production de logiciels plus libres en interdisant explicitement certaines actions sur le logiciel qui pourraient conduire à l’intégration de logiciels basés sur la GPL dans programmes. propriétaires. La GPL est basée sur le droit international du droit d’auteur, ce qui garantit son applicabilité. Les principales caractéristiques du GPL sont les suivantes : * Il permet la redistribution binaire, mais uniquement si la disponibilité du code source est également garantie ; * Il permet la redistribution des sources (et l’impose en cas de distribution binaire) ; * Il permet une modification sans restriction (si les travaux dérivés sont également couverts par le GPL) ; * Il permet également l’intégration complète d’un autre logiciel, mais uniquement s’il est également couvert par la GPL. Lire le dossier complet ==>(Logiciels informatiques (logiciels propriétaires, non libres))

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