Forcer un meuble à épouser le mur sans toucher à la plinthe n’a rien d’un casse-tête réservé aux bricoleurs chevronnés. Ce défi, qui rebute souvent les locataires ou ceux qui veulent éviter d’abîmer leurs murs, se relève avec un peu d’ingéniosité et les bons gestes. Voici comment s’y prendre pour fixer solidement sans sacrifier l’élégance de vos plinthes ni la sécurité de votre intérieur.
N’oubliez pas ces 10 conseils lorsque vous utilisez du ruban de masquage
- Pour éviter que la peinture ne vienne arracher le ruban de masquage, il faut le retirer pendant que la surface peinte est encore légèrement humide. Attendre que tout soit sec, c’est risquer de voir des morceaux de ruban rester coincés ou de déchirer la couche de peinture.
- Si le ruban de masquage semble s’être soudé à la paroi, sortez un sèche-cheveux : la chaleur facilite grandement son retrait, surtout dans les coins récalcitrants.
- Un cutter fin et un peu d’eau savonneuse facilitent aussi le décollage du ruban. Passez délicatement la lame entre le ruban et la peinture, sans forcer, pour préserver la netteté du travail et éviter d’arracher le revêtement mural.
- Des résidus de colle subsistent parfois, laissant une trace disgracieuse. Pour les effacer, privilégiez un nettoyant doux à base de savon, appliqué dans le même sens pour ne pas étaler la colle et obtenir une finition propre. Certains produits spécialisés, comme les solutions BioComb, sont conçus pour retirer ces résidus sans effort.
- Si la peinture file sous le ruban, c’est souvent parce que celui-ci n’a pas eu le temps d’adhérer parfaitement. Pensez à installer le ruban quelques heures avant de peindre, pour qu’il épouse bien la surface et limite les infiltrations. Ainsi, il reste bien en place sans se décoller au moment critique.
- Lorsque les plinthes sont déjà en place et doivent être protégées, il suffit d’apposer le ruban de masquage juste sur le bord supérieur, sans entourer toute la plinthe. Ce geste simple facilite le retrait du ruban une fois le travail terminé.
- Un ruban de masquage oublié dans un tiroir ou trop sec n’adhère plus comme il devrait, voire laisse des lambeaux derrière lui. Il vaut mieux s’en débarrasser avant de commencer, sous peine de gâcher la finition ou d’endommager la surface à protéger.
- Il existe une variété de rubans de masquage. Pour bien choisir, prenez en compte non seulement la largeur, mais aussi la nature de la colle. Les modèles à base de caoutchouc naturel sont les plus robustes et adhèrent au support sans faiblir.
- Pour les surfaces sensibles, mur fraîchement peint, papier peint délicat, aluminium, il existe un ruban blanc spécialement conçu pour limiter les risques de décollement ou d’arrachage.
- Ne faites pas l’impasse sur le type de ruban selon l’espace : pour l’extérieur, tournez-vous vers les modèles bleu ou vert, conçus pour résister à la pluie et aux variations de température. Le ruban bleu peut rester en place deux semaines, le vert jusqu’à 120 jours. Inutile de les enlever entre deux étapes si le chantier traîne.
Pour couvrir de larges surfaces sans multiplier les morceaux de ruban, il existe des films plastiques avec bord adhésif intégré. Ces protections sont particulièrement efficaces pour les sols, les meubles ou les fenêtres. On découpe la longueur souhaitée, on fixe le ruban, puis il suffit de déployer le plastique pour protéger la zone voulue. Il existe des versions adaptées à l’intérieur comme à l’extérieur.
Source : Blind, Image:Pixabay

