Le coussin berlinois, interdit en 2009, fait son grand retour !

La circulation routière n’est pas tout à fait aisée lorsque les usagers se permettent de conduire et d’aller à la vitesse qu’ils veulent sans respecter les autres usagers. C’est dans le but d’améliorer donc la situation que les coussins berlinois ont fait leur apparition. Ils ont été  expérimentés pour la première fois à Berlin d’où ils tirent leurs noms. Cependant, il existe une multitude de coussins berlinois implémentés qui sont illégaux, car ne respectant pas la réglementation. Découvrez dans cet article l’essentiel sur les coussins berlinois.

Coussin berlinois : de quoi s’agit-il ?

Encore appelés dalles de caoutchouc vulcanisé, les coussins berlinois sont des ralentisseurs de type trapézoïdal. Ils sont souvent de couleur rouge avec des flèches en « dents de requin » blanches. Ces dispositifs ont pour objectif  d’obliger les conducteurs à respecter la vitesse réglementaire, et ce sans causer une gêne excessive ou de l´insécurité pour ceux qui respectent déjà la vitesse.

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Ainsi, ces ralentisseurs doivent donc être implantés de manière visible et signalés correctement. De même, ils doivent être prévus à des endroits où les véhicules ne seront pas surpris par sa présence. Aussi, en amont du coussin berlinois, d’autres aménagements d’accompagnement doivent être prévus dans les cas où la vitesse d’approche est forte. Il s’agit d’accompagnement tels que les îlots, les trottoirs et/ou la chaussée rétrécissent.

Quelle Réglementation pour les coussins berlinois ?

Contrairement aux autres ralentisseurs routiers, les coussins berlinois ne disposent pas de réglementation spécifique. Toutefois, ils font quand même l’objet de certaines recommandations établies à partir du guide des coussins et plateaux du CERTU. En effet, le but de ces recommandations techniques est d’optimiser son utilisation d’une part et de remplir convenablement les objectifs d’implantation du ralentisseur routier.

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Comme recommandations techniques, on distingue :

  •                   Un coussin de longueur 3m, de largeur 1.80m et de hauteur 65mm ;
  •                   Une largeur du plateau supérieur  de 115/125 cm ;
  •                   Une largeur rampante latéraux de 30/35 cm ;
  •                   Une largeur rampante AV/AR de 45/50 cm ;
  •                   3 triangles blancs qui émettent une couleur réfléchissante la nuit sur chaque sens de circulation des véhicules. ;
  •                   Un coefficient de frottement (SRT) supérieur à 0.45.

Cependant, malgré ces recommandations, on constate l’existence de coussin berlinois illégal. Cela n’est donc pas sans conséquence pour les usagers.

En quoi consiste l’Interdiction du coussin berlinois en 2009 ?

L’interdiction du coussin berlinois en 2009 a été provoquée par le danger qu’ils représentent pour les usagers notamment les deux roues. En effet, le non-respect des recommandations a donné naissance à plusieurs conséquences fâcheuses. Il s’agit :

  •         De l’augmentation des taux d’accidents de circulation ;
  •         Des nuisances sonores et ondes de choc répétitives ;
  •         Des revêtements glissants ;
  •         De la mauvaise tenue dans le temps.

En dehors de ces conséquences, l’installation des ralentisseurs contraires aux normes de conception est responsable des émissions de pollutions et dommages matériels. Comme dommages matériels, on note : endommagement des véhicules (carrosseries, carters moteurs brisés), pare choc, roues et soubassements cassés, et bien d’autres dégâts.

Au vu de ces dégâts, les usagers ont le plein droit de porter plainte c’est-à-dire de saisir un tribunal administratif. Le département qui en a la charge sera donc obligé d’indemniser les préjudices, d’enlever les ralentisseurs ou de les rendre conformes à la norme.

Que signifie le retour des coussins berlinois ?

Le coussin berlinois fait son grand retour en 2010. Il a fallu pour cela tenir compte d’une certaine réglementation rectificative. En réalité, la version 2010 a permis de tenir compte des retours de terrain. Elle a aussi permis d’introduire notamment un coefficient de rugosité pour les coussins afin de faire barrage à des produits qui s’avéraient glissants par temps de pluie. Une mesure réglementaire est solide est donc mise en place pour assurer le retour des coussins sur la voirie ouverte à la circulation publique. L’ensemble de ces règlements est situé dans le guide « Coussins et plateaux » Cerema de 2010.

On peut donc conclure qu’il existe des règles de l’art quant aux produits utilisés, leur mise en œuvre, leur implantation et suivi dans le temps surtout en ce qui concerne les coussins.

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